lundi 25 mai 2015

L'Ibiecyclette 2015, un très bon cru.

L'Ibie'Cyclette 2015 en quelques chiffres:
Total randonneurs: 499
Total VTT: 235
Total marcheurs: 264

Photo Jean-Paul SOULIER

Pour les parcours VTT
VTT 27km:   78
VTT 38km:   86
VTT 47km:   71
Photo Jean-Paul SOULIER
Merci à tous pour votre participation, certains d'entre vous venant de l'autre bout de la France.
Je n'ai pas le total du nombre de crevaisons, mais il y en a eu quelques unes. Sans compter les crevaisons tardives, celle dont vous vous apercevez quand vous voulez repartir de chez vous pour un petit décrassage.
Photo Marine VERGNAUD

Pour les marcheurs:
Sur le 5.5km: 36 personnes, dont beaucoup d'enfants
Sur le 9km:   139 personnes
Sur le 17km:   88 personnes
Il y a même eu des crevaisons chez les marcheurs, une personne ayant fait la descente du hameau des Hermessennes... presque pieds nus, les semelles de ses deux chaussures ayant explosées en même temps.
J'attends les photos..

Elle est encore vivante

Qui l'a aperçu ?
Il se porte bien malgré les 147 VTT passés à 50cm. Epipactis microphyla lusus rosea est toujours vivant et devrait si tout va bien ouvrir ses fleurs dans une semaine environ.

C'est l'unique exemplaire trouvé en France cette année. Et la deuxième station trouvée en France. Merci de l'avoir évité.
Vu sa taille, le moindre crampon de pneu aurait pu la pulvériser.



dimanche 24 mai 2015

Objet trouvé

Un compteur kilométrique de marque PRO, DIGI 7EVEN-Wireless a été trouvé dans le pré.
Il est toujours vivant.

Et il a fait 47,45km aujourd'hui. Je le soupçonne donc d'avoir fait le grand parcours, et sans se tromper. En 2h58mn, à la moyenne fort honorable de 16km/h...
Ah oui, quand même !
Comme quoi, on peut aller très vite, et ne pas louper des balises...
Je dis ça, je ne dis rien.

Il est a la disposition de son propriétaire téméraire. ibiecyclette@sfr.fr

Ibiecyclette (for ever)

samedi 23 mai 2015

Jour J

Ce matin 24 mai, soleil bloqué sur plein feu, vent modéré 15km sous les rafales, température idéal de 13° sous abris à 5h.

Bonne randonnée à tous.

vendredi 22 mai 2015

Trace GPS et balisage.

Lors des deux dernières éditions, nous avons eu à déplorer un débalisage sur quelques sections.
L'année dernière, c'était sur des chemins ruraux de Rochecolombe (Voie Royale). Les personnes ayant fait ce débalisage ne cherchaient pas à mal, mais le mal était fait, les premiers à passer sur cette section se sont retrouvés avec 2km sans balise.

Je vous proposerai, au départ, le fichier .GPX des parcours, au cas où cela se renouvellerait cette année encore.
Il vous faudra avoir le cordon de votre GPS, compatible mac ou avec une carte mémoire externe. Le mien est un GARMIN Oregon (désolé pour la pub) avec lequel je peux transmettre également par bluetooth.

Par contre, je renouvelle ma demande à ce que ces traces GPS ne soit pas diffusées sur les sites dédiés. Les parcours passent par des propriétés privées, des parcs à bestiaux ouverts spécialement pour l'Ibie'Cyclette. Par respect pour les propriétaires.

Concernant le balisage, nous n'utilisons plus de peinture en bombe au sol. La soit disant peinture "écologique", censée se désagréger en quelques jours avec les UV, est encore visible par endroit 2 ans après.
Il n'y aura donc que de la rubalise, et avec le mistral de ces deux derniers jours, les premières balises posées dès mercredi ont souffert.
Je n'ai pas d'ouvreur pour l'ensemble des 60km cumulés d'itinéraires (uniquement pour le VTT). Il vous faudra être attentif, c'est de la randonnée et à rester trop le nez dans le guidon, vous risquez de manquer une "porte".
Mon n° de téléphone sera sur les tickets d'inscription, au cas ou...

Kinbé rèd pa moli

mardi 19 mai 2015

La vie d'ici

A travers les itinéraires pédestres et VTT qui vous sont proposés cette année, vous pourrez bien sûr découvrir des facettes de la vallée de l'Ibie que vous n'avez pas l'habitude d'apercevoir, et encore moins de parcourir.
C'est volontairement que nous cherchons à vous faire sortir des sentiers battus, car ceux-ci vous sont d'accès aisé grâce aux cartes des chemins de randonnée.

D'une façon générale, les collines de nos campagnes étaient autrefois très peuplés, des hameaux parfois importants se nichaient aux sommets ou sur les flans des serres, les terrasses de culture sculptaient entièrement le paysage.
Ces terrasses sont pour la plupart maintenant cachées par la forêt de chêne, les hameaux abandonnés tombent en ruine. Vous pourrez au travers de nos parcours vous imaginer pour un instant, en les traversant, la vie qu'à pu être celle de nos aïeux dans ces villages perdus, il n'y a en fait pas si longtemps que ça, quelques dizaines d'années tout au plus pour les derniers abandonnés.
Ces hameaux étaient reliés entre eux, ainsi qu'au village, par des sentes utilisées depuis des temps immémoriaux, mais qui se referment et se couvrent de végétation, gagnés par le chêne, le cade et l'ajonc. On peut encore par certains endroits apercevoir la marque des roues de charrette qui ont sculptés les rochers à force de passage.

Si certaines fermes ont pu survivre, transformées en résidence secondaire ou réhabilitées par des courageux venus chercher la tranquillité dans ces vallons reculés, hors des voies de circulations, d'autres servent encore aujourd'hui à des agriculteurs et éleveurs, ce qui permet de conserver aux paysages une résistance à la progression rapide de la garrigue et de la forêt, en gardant des milieux ouverts essentiels à la préservation d'une certaine diversité écologique.

Vous traverserez ainsi plusieurs sites, avec l'aimable autorisation des propriétaires, ou l'activité continue sans relâche.

La ferme d'élevage de Reboul, où sont élevées des vaches Aubrac par les frères Lauriol.
La Chèvrerie de l'Ibie, où François Garcia produit du Picodon AOC
Vous longerez les vignes des nombreux vignerons locaux, ainsi que les champs et vergers des agriculteurs qui travaillent encore dans le respect d'une agriculture raisonnée et dont les produits sont en vente directe au village.

Veillez à les respecter. Chaque arbre, chaque parcelle a un propriétaire, qui vit ici de sa production.

Si vous rencontrez une clôture fermée, merci de la refermer après votre passage, des animaux peuvent être dans les parc.

Gratte-mollet

Si il y a bien une plante que le randonneur à pied n'aime pas, et encore moins le randonneur VTT, tout ami de la nature qu'il peut être, c'est bien l'ajonc.
On peut trouver dans nos contrées deux espèces d'ajonc, l'ajonc d'europe (ulex europaeus) et plus communément par chez nous l'ajonc de provence (ulex parviflarus) ou argelas en occitan, mais aussi argeras, javelle ou barjavelle en patois ardéchois.
Cette plante à l'odeur enivrante quand elle est en fleur, couvrant les champs à l'abandon et les collines de taches jaunes, a surtout la manie de pousser un peu trop près des mollets où il laisse des fois des balafres bien caractéristiques.

Mais qui sait que l'ajonc était autrefois une plante utilisée de différentes manières.
On le semait sur le revers des fossés, ou il servait de défense aux terres voisines. On comprend pourquoi.
Les pousses de la deuxième année, hachées et brisées, servaient à la nourriture des bestiaux, qui le préféraient au foin.
Lorsqu'on voulait le détruire, pour l'enlever des champs où il pousse spontanément, on l'arrachait, le brûlait, et on utilisait ses cendres qui donnaient un très bon engrais.
Mais surtout, il servait également de combustible, grâce à sa capacité calorifique équivalente au charbon.

Attention, les ajoncs contiennent dans leurs graines un alcaloïde toxique. C'est pourquoi la récolte pour en faire du fourrage pour les bêtes se faisait toujours l'hiver.
Par contre, c'est une bonne plante mellifère car son pollen est très apprécié des abeilles.

Rappelez vous tout ça quand vous pesterez contre tout ceux que nous avons oubliez le long des sentiers que vous emprunterez….

Si localement, la javelle désigne l'ajonc, ce terme est employé pour désigner les brassées de blé ou de tout autre céréal que les paysans faisaient après les avoir fauchés à la faux ou la serpette et avant d'en faire des gerbes. Ce terme provient du latin gabella, et du gaulois ganali, qui veut dire "prise, saisie".
Du coup, même si plus personne n'enjavelle, il est tout à fait possible de faire des javelles de javelle.
Bon courage !